jeudi 20 décembre 2012

mercredi 28 novembre 2012

Journée internationale de la montagne : conférence à Andorre

Dans le cadre de la Journée Internationale de la Montagne, l'UNESCO organise une conférence avec l'alpiniste italien Simone Moro, le 11 décembre 2012 en Andorre (Auditori Nacional d’Andorra a Ordino).

Prix thèse de la montagne

Titre : Prix Thésard de la montagne 2013
Résumé :
La CCI des Vosges organise le troisième Prix thésard de la montagne, qui récompense une thèse en sciences humaines sur la montagne avec un chèque de 5 000 €. Cette compétition est ouverte à tous les auteurs d'une thèse de doctorat soutenue dans une université européenne ou du Maghreb après 2009.
Annonce :
La Chambre de Commerce et d’Industrie des Vosges organisera le 3ème Prix Thésard de la Montagne en 2013.
Présentation
Cette compétition a pour objectif de favoriser et promouvoir les travaux de recherches capables d’apporter des propositions, des solutions ou des pistes de réflexions aux acteurs politiques et économiques des massifs européens, en réponse aux problématiques spécifiques auxquels doivent faire face les population des territoires de montagne.
Le vainqueur de ce Prix Thésard de la Montagne sera sélectionné par les membres du Comité Scientifique de la Montagne que nous animons et qui rassemble 15 chercheurs universitaires européens spécialistes des massifs dans leurs disciplines respectives.
Le lauréat se verra remettre un chèque de 5.000 € à l’occasion de la 5e Biennale Européenne de la Montagne, qui se déroulera les 17 et 18 octobre 2013, à La Bresse (Vosges-France), sur le thème de « L’attractivité des territoires de montagne ».

Pour en savoir plus: http://calenda.org/228241

jeudi 18 octobre 2012

L'APMM-Maroc Anti-Atlas organise des journées culturelles

A l'occasion de la fête du mouton « TAFSKA », l'APMM anti-Atlas (Maroc) en coordination avec les associations locales (association Bougafer de la commune d'Alnif, Association Boudib de la commune de Messissi et l'association Aguddim de la commune de Hssiya), organisera deux journées culturelles et de communication le 27 et le 28 octobre 2012 à Alnif. Cette rencontre fait suite à:
1)- la rencontre du gouverneur de la province de Tinghir avec l'APMM-Maroc section Anti-Atlas représentée par son président et un de ses membres le 04-07-2012 au siège de la province;
2)- la rencontre des militants et acteurs associatifs de la région d'Alnif avec le gouverneur de la province de Tinghir le 15-08-2012 au siège de la province;
Ces deux journées se font à l'occasion de la fête de mouton « TAFSKA » où est organisée, pendant les deux jours qui suivent la fête, une tradition « Bouysgar » qui favorise la rencontre de jeunes garçons et de jeunes filles en jouant l'Ahidous.
A l'occasion de cette fête,  les alnifiens de la diaspora viennent dans la région pour passer la fête avec leurs familles.

Lors de ces journées, les thèmes suivant seront discutés:
1-      Proposition de thèmes de formation en faveur des associations ;
2-      Poser une stratégie de travail pour contribuer au développement durable de la région ;
3-      Organisation, coordination et communication pour un travail associatif efficace et responsable ;
4-   Réflexion sur des mécanismes pour proposer des lois qui permettent de compléter l’officialisation de l’amasighité dans la constitution ;

MIMOUNI Mhand
Coordonnateur régional du programme
de Généralisation des TIC en Éducation
(GENIE)

lundi 8 octobre 2012

Rencontres Guatemala-Colombie autour des spoliations des territoires par les multinationales


Du 1 au 11 septembre dernier, Pablo Ceto, de Fundamaya, a organisé la rencontre de délégués colombiens[1] et des autorités ancestrales du territoire des Ixil (département du Quiche, Guatemala). Cette rencontre s’est faite en trois temps : une visite des territoires, une réunion à Aq’ul, des sessions au parlement guatémaltèque. Denis Blamont a participé à cette rencontre en tant que membre du comité technique de l'APMM.
Le territoire (triangle) des Ixil a subi la plus féroce et meurtrière des répressions (massacres, destruction de toutes les maisons…) lors de la guerre civile des années 80 et 90. L’ampleur des exactions (villages entièrement détruits, populations massacrées) permet de parler de génocide.
Le lien entre les participants guatémaltèques et colombiens est l’entreprise multinationale ENEL qui réalise dans le pays ixil et dans la région du Quimbo colombien des projets hydroélectriques. Les objectifs de cette rencontre étaient ainsi :
- « des échanges avec les visiteurs colombiens à propos de la défense du territoire, du respect intérieur et extérieur des autorités ancestrales. »
- « Lutter contre l’inertie actuelle des populations indigènes, au contraire des luttes très engagées des anciens, et pour l’inclusion de toutes les franges de la population dans l’action pour l’avenir de la communauté. »
Dans ces deux régions on trouve les mêmes ingrédients :
-     une partie des territoires des autochtones a été spoliée au profit de fincas (latifundias) ;
-     l’état vend à une multinationale une autre partie du territoire et ses ressources hydriques et énergétiques à ENEL (dans le cas ixil, c’est même une finca qui est à l’origine du projet : le propriétaire trouvant la production d’électricité plus rentable que celle de café) ;
-     l’état, au lieu de protéger les populations, qu’il est censé représenter, leur impose, par la criminalisation et la force armée (le président actuel du Guatemala est celui qui commandait la répression des Ixil pendant la guerre civile), le respect des accords que lui et le propriétaire de la finca ont signés avec l’entreprise ENEL sans aucune consultation, sans parler, bien sûr, d’un accord, avec les habitants des territoires concernés.
-     La base légale de la lutte de ceux-ci est, entre autres, la convention 169 de l’OIT, signée par les deux états, qui stipule cette consultation et cet accord.
-     Ne sont, donc, respectés ni les traités internationaux, ni les lois des états ni même leurs constitutions.
-     On sent la corruption, ou la menace et la contrainte, partout présentes, et à tous les niveaux, y compris celui des élus locaux (ajoutons, dans le cas des Ixil du Guatemala, des conflits entre un maire élu et des autorités ancestrales désignées selon un tout autre mode).
-     Les dégâts sur la faune, la flore et les populations et leurs territoires ne sont pas pris en compte, encore moins réparés ou indemnisés.
-     Il n’y a aucune retombée positive pour les populations autochtones (emplois qualifiés, vente de produits alimentaires, nouvelles activités). Souvent même pas l’électricité, toujours de mauvaise qualité (voltage fluctuant, coupures).
-     Les habitants des pays Ixil et du Quimbo réclament :
o  1). soit, pour les Ixil, une véritable négociation respectueuse de leurs droits ancestraux sur les territoires concernés (y compris ceux des fincas) et de leurs modalités propres de prise de décision (en particulier, des négociations publiques et transparentes). Pour voir le rapport présentant la requête de la communauté à ENEL, cliquer ici, et pour voir la réponse d'ENEL cliquer ici ; 2) soit, pour El Quimbo, le départ de ENEL.
o  une indemnisation des victimes des chantiers (deux morts ixil) et de tous les dégâts causés sur une base territoriale et communautaire et non individuelle, comme prétend l’imposer ENEL
· Les 7 et 8 septembre, une réunion a été organisée dans le village “modèle”[2] de Aq’ul, de la municipalité de Nebaj, en pays ixil. Y participaient les autorités ancestrales ixil et le maire élu et son conseil, les visiteurs colombiens, deux représentants de l’ONU et deux représentantes d’une ONG espagnole et Benito Maria, de AVSF-CICDA, ainsi que Denis Blamont. Les débats ont tourné autour d’ENEL, bien évidemment, et des spoliations diverses dans les deux pays mais aussi, le 7, du conflit entre le maire actuel et son prédécesseur, qui conteste le résultat des dernières élections, ayant, ainsi, conservé par devers lui les bâtons d’autorité. Les principaux résultats des discussions du 6 ont été repris le 7 dans la déclaration d’Aq’ul puis la déclaration de Guatemala.  
Les 10 et 11, trois sessions au Parlement guatémaltèque, dont une de questions au gouvernement :

  •  le 10, au matin : discussion publique sur les droits des peuples indigènes et la convention 169 de l’OIE. Le député Hamilcar Pop, très engagé, lui aussi, et virulent, résume le défi ainsi : il faut « passer d’objet d’étude et de commisération à celui de sujet de droit ». Il faut que les ministères respectent les lois et les droits des populations.
  •  le 10, après-midi : questions publiques au gouvernement. Les questions, posées par le député Mejia, portaient sur des projets miniers et le projet ENEL, et la violation par les différents ministères et ENEL des lois guatémaltèques sur les droits des peuples autochtones, de la constitution et des traités internationaux. Les représentants du gouvernement venus sans avoir préparé les réponses furent surpris par le nombre et la qualité des assistants et ridiculisés par les députés Pop et Mejia. Un spectacle politicien sans doute stérile quant à son résultat immédiat mais très certainement réjouissant et roboratif pour les Ixil présents.
  •    le 11, discussion plus précise sur les projets ENEL au Guatemala et en Colombie. Ont aussi été évoqués le cas du Val de Suze, où ENEL sévit également, le cas du Sikkim, présenté en détail à Oloron par Tseten Lepcha et qui avait fait l'objet d’une motion présentée à l'UNESCO et, en contre-exemple, le cas pyrénéen (en particulier le rôle de l’état, garant des intérêts des populations, et les retombées locales de ce genre de projet), qui avait retenu l’attention de Pablo Ceto à Oloron.

À ces trois sessions, la presse avait été conviée. Le 10, jour sans séance parlementaire, elle était bien là et le journal télévisé a fait assez longuement écho aux discussions mais, le 11, jour de séance et de remise de maillots de football à l’équipe nationale, on ne l’a pas vue.

Lire le rapport de ces recontres rédigé par Pablo Ceto: Objetos o sujetos de derechos? 
 


[1] Des représentants des Pastos, le sénateur Herman Carlósama López, également venu à Oloron et Miller Armin Dussan Calderón, professeur d’université, représentant l’association Asoquimbo
[2] c'est-à-dire reconstruit de toutes pièces par les autorités centrales dans un site concentré pour faciliter le contrôle des populations.

lundi 17 septembre 2012

Réunion de Pireneos Vivos le 29 septembre

Promocion de la gastronomia local de Montaña y Restaurantes km 0
29 de septiembre
Castellano

Llegada a Tremp durante la mañana. En función del horario, visita a las tiendas museo de Salàs:

13:30h-Comida –

16:00h Inicio sesión de trabajo, Centro Cívico Tarraquet

16:00-17:30: Presentación de los conviviums participantes en el proyecto Pirineos Vivos. Esquema de intervención ( màximo 20 minutos por conviviums):
-          breve historia
-          definicion socios ( impulso)
-          actividades realizadas
-          expectativas-propuestas de futuro.

17:45: Proyecto Pirineos Vivos: acciones conjuntas a impulsar
     Dinámica en pequeños grupos para exponer línias de trabajo posibles
     Presentación por grupos de las propuestas
     Priorización conjunta
     Distribución de tareas y  fijación próxima reunión

20:00: finalización de la reunión

Français

Arrivée à Tremp pendant le matin. Selon l’horaire, visité aux comerces de Salàs de Pallars:

13:30-Déjeuner

16:00h Début session travail, centre civique Tarraquet.

16:00-17:30: Presentation des conviviums participants au projet  Pirineos Vivos.
Échème d’intervention (maximum 20 minutes par chaque convivium):
-          Histoire
-          definition des membres assossiés.
-          Activitées realisés
-          Expectativas propostions de futur

17:45: Projet Pirineos Vivos: actions à developper ensemble
     Dynamique par petits groupes pour exponer les posibles lignes de travail.
     Presentation par groupes des propositions.
     Priorización conjunta
     Distribution de taches et établissement de la suivante

20:00: Fin de la réunion.

mardi 11 septembre 2012

A noter dans vos agendas !


Festival International des Métiers de Montagne : du 15 au 18 novembre 2012 à Chambéry

La vocation du Festival est la mobilisation des professionnels de montagne pour l'emploi en montagne. Il permet aux jeunes d’échanger avec des professionnels et apporte aux professionnels un espace de dialogues pour faire évoluer leurs enjeux de développement.
Cette année, le festival s'articulera autour des thèmes de l'innovation et de la jeunesse. Chaque édition du festival accueille autour de 30 000 visiteurs.

Le Festival en bref:
-         3 villages (des professionnels, de l'emploi et de la formation),
-         un espace montagne dédié aux artisans, aux alpagistes et au marché des producteurs,
-         des animations (mur d'escalade, ski de fond, biathlon, ski de piste…),
-        14 carrefours (sur des thématiques "montagne"), un colloque sur "Les Voies de l'innovation touristique" et des réunions de professionnels.

Tout le programme sur www.metiersmontagne.org

Entrée gratuite (inscription au colloque et aux carrefours obligatoire).
Contact: Monique Marchal – 04 79 60 21 01 – m.marchal@mairie-chambery.fr


mardi 4 septembre 2012

Le blog de l'APMM a été crée pour faciliter la circulation d'informations sur les actualités et les activités de l'association.
Pour recevoir automatiquement les actualités postées sur ce blog sur votre boîte mail, vous pouvez vous inscrire à droite de la page en indiquant votre adresse mail dans "follow by Email" puis en cliquant sur "Submit".

Une application traduction (à gauche de la page), permet de traduire l'ensemble des pages en un large panel de langues. Il suffit pour cela de chercher la langue de votre choix dans le menu déroulant (la traduction ne sera pas parfaite mais reste satisfaisante pour comprendre les posts).

Pour toute question, ou si vous désirez faire passer une information sur ce blog, merci d'écrire à communication.apmm@gmail.com

En vous souhaitant bonne lecture...

samedi 25 août 2012

L’APMM partenaire du Festival Grand Bivouac 2012

L’APMM sera partenaire du prochain Festival Grand Bivouac, en octobre 2012, qui aura pour thème « Voyage vers les hauteurs ». Guy Chaumereuil, membre de l’APMM, est le président de ce festival de découverte et de voyages partagés, qui se déroule chaque année à Albertville (Alpes, France). Ce sont 3 jours de rencontres, projections, conférences, expositions, et autres animations autour du voyage, pour réaffirmer l'importance du voyage et des échanges dans nos sociétés modernes, comme porteurs de valeurs, de découverte, de connaissance et de respect de l'autre. Pour voir le programme du Grand Bivouac : http://www.grandbivouac.com/festival-2012/programme-2012

Rencontre nationale APMM sur les montagnes au Maroc


L’Association des Populations des Montagnes du Monde (APMM), section Maroc, a organisé en collaboration avec l’Institut National de la Recherche Agronomique, l’Ecole Nationale d’Agriculture de Meknès, les Facultés des Sciences et des Lettres de l’Université MY Ismail de Meknès avec le soutien du  Conseil National des Droits de l’Homme et le Centre de Renforcement des Compétences (Pilier II du Plan Maroc Vert, CRP2), une rencontre nationale sur la montagne du Maroc sur le thème : « Ensemble pour de nouvelles perspectives de progrès et de préservation de la  montagne marocaine». Cette manifestation scientifique qui s’est déroulée à Ifrane les 25 et 26 mai 2012 a connu la participation d’une délégation de l’APMM Internationale dont Gérard Logié, Jean Bourliaud, et Mr MILESI Jean Maire et vice Président du Département Aveyron, de plusieurs associations et de sections de l’APMM-Maroc relevant des différents massifs montagneux du Maroc (le Rif, le Haut, Moyen et Anti-Atlas), des chercheurs  et des acteurs concernés par le développement des montagnes.
Il est à rappeler qu’au Maroc, les montagnes couvrent 21% du territoire national. Elles abritent plus de 20% de la population totale du Royaume et concernent 31 provinces et 650 communes rurales. La montagne marocaine structure le territoire national. C’est un château d’eau pour le pays. Les autres  ressources naturelles constituent le moteur du secteur agro-sylvo-pastoral, sans oublier les multiples activités industrielles. Elle offre aussi une richesse paysagère, culturelle et des héritages patrimoniaux, surtout amazighes. La montagne marocaine se caractérise également par la présence forte des organisations socio-institutionnelles et  des pratiques ingénieuses de gestion des ressources naturelles et des affaires sociales.
Aujourd’hui, avec des nouvelles approches de gestion concertée, la montagne marocaine doit faire renaitre en son sein  des territoires qui, sous les termes de la modernité, inventent une nouvelle vision d’échanges dans laquelle le territoire, la culture et le produit sont indissociables. C’est dans ce sens que plusieurs alternatives de développement, introduites de façon généralement improvisées par différents acteurs, doivent être soumises à une analyse concertée en vue de bâtir sur les succès cumulés et d’éviter la reprise à l’infini des erreurs du passé. C’est dans ce cadre que l’APMM Section Maroc a organisé avec ses différents partenaires cette rencontre dédiée au dialogue et aux échanges d’idées entre les différents acteurs de la montagne.       
La première journée de cette rencontre a connu la présentation de plusieurs communications portant sur trois principales thématiques à savoir :
  • Gestion et utilisation des ressources naturelles et patrimoniales,
  • Développement humain et durable en zones de montagne,
  • Droit, Institutions, culture et langue.
Des expériences-pilotes en termes de développement local et les résultats des études menées en montagne ont  été également présentées. Un débat très fructueux a marqué cette première journée qui s’est terminée en fin de soirée par une projection d’un diaporama portant sur la traversée de l’Atlas et par une animation musicale animé par des poètes de la région d’Ifrane.
La deuxième journée a connu les travaux des groupes thématiques sous forme d’atelier dont le premier a traité les besoins des montagnes et opportunités de développement. Les participants à cet atelier ont largement débattu les problèmes et les positions concernant les politiques nationales menées vis-à-vis des zones de montagnes. Le thème du second atelier a traité les perspectives d’un projet de loi de la montagne au Maroc. Des réflexions profondes ont été menées par les participants à cette rencontre pour l’élaboration des grandes lignes d’un projet de loi. Il a été décidé la création d’un comité multidisciplinaire de suivi et l’organisation des ateliers à l’échelle de chaque massif montagneux auxquels participeront tous les acteurs concernés par la montagne en vue d’élaborer, au cours d’une année de travail , un projet de loi de la montagne à proposer au Gouvernement marocain.
Il est à préciser également que, lors de cette rencontre, le Secrétaire de l’APMM section Maroc a présenté les conclusions des différentes rencontres régionales de l’APMM. Le Maire de la commune de Mélagues et Vice-président du Conseil général de l’Aveyron  a également présenté un exposé sur la nécessité d’une loi de montagne au Maroc en évoquant l’expérience de la France. Comme exemple de contraintes dont souffre la montagne marocaine, un exposé a été donnée aussi sur les problèmes de la région du Sud Est en général et sur la région de Tinghir en particulier.

Hrou ABOUCHRIF 
Vice Président APMM-Maroc